
Épeigné-sur-Dême, 14 février 2025.
Aujourd’hui, 23 avril 2025, marque le 4e anniversaire de ma plus retentissante foirade photographique1, une photo qui me fait encore me réveiller la nuit, le dos ruisselant de sueur froide, hurlant « ET MERDE ELLE EST SUREXPOSÉE » dans le noir.
L’occasion est belle pour vous publier ici un nouvel exemple d’échec cuisant, de cadrage cette fois-ci, alors que la météo se prêtait bien à l’exercice, que j’avais le matériel sous la main, que la lune me laissait 20 minutes avant de se lever et que tout roulait sans encombre.
Ce soir-là, je me couchai serein, certain du travail bien fait, et je dormis tel une grosse souche sèche d’un sommeil à peine entrecoupé de deux ou trois « ET MERDE ELLE EST SUREXPOSÉE » tonitruants.
Ce n’est donc que le lendemain, quand j’ai vidé ma carte, que j’ai pu réaliser que j’avais :
- Mis une grosse bête branche dans le cadre ;
- Calé cette grosse bête branche pile devant la polaire ;
- Arrangé le tout de manière à ce que l’ensemble soit tout à fait impossible à recadrer.
À ce niveau, oui mesdames, oui messieurs, on peut parler de talent.
Je vous souhaite une bonne journée internationale de la foirade photographique et je retourne me coucher.
1 Cette photo a progressivement glissé sous le tapis du temps. Je ne vous la remettrai donc pas sous le nez. Allez la chercher vous-mêmes et, s’il vous plaît, arrêtez de me dire qu’elle n’est pas si nulle que ça, car je ne l’aime pas.