2016 en… #4.

2016 en 20 supports physiques de musique populaire

10 | Radiohead – A Moon-Shaped Pool
XL – 8 mai

Après un Kings of Limbs risible, Radiohead corrigent le tir et livrent un album de bande-son introspective propre et lisse sur lequel je ne pariais initialement pas… avant de me retrouver à l’écouter très, très souvent cette année. [En photos →]

9 | Pete Yorn – Arranging Time
Capitol – 11 mars

L’éternel second couteau aligne sans ambages une série de petites perles de pop froide réussies dont un premier single, Lost Weekend, aussi délicieusement pluvieux que son duo de 2009 avec Scarlett Johansson était délicieusement ensoleillé. [En photos →]

8 | Ty Segall – Emotional Mugger
Drag City – 22 janvier

Ty Segall confirme – pour la huitième fois en autant d’années – son statut de surdoué désinvolte bien décidé à ne rien faire comme tout le monde. Entre le concert dingue aux Eurockéennes et cet Emotional Mugger sans queue ni tête mais génial, le bonhomme prend de plus en plus des airs de nouveau Jack White. Ce n’est pas peu dire. [En photos →]

7 | Yak – Alas Salvation
Octopus Records – 13 mai

Dans la veine bruitiste de METZ ou de The Men, Yak servent une brouette de titres enragés et entêtants – tentez donc Alas Salvation et Victorious (National Anthem) –… mais pas que. Le trio va plus loin et flirte tour à tour avec le rock plus élaboré (Smile), le noise (Interlude II) voire carrément la pop (Doo Wah). Ajoutez à ça des concerts incroyables… et voilà le groupe garage de l’année. [En photos →]

6 | The Last Shadow Puppets – Everything You’ve Come to Expect
Domino – 1er avril

Turner et Kane ont enfin trouvé 5 minutes pour donner une suite à The Age of the Understatement, déjà vieux de huit ans. Puisant à pleines mains dans les années 60, Everything You’ve Come to Expect est un fabuleux ramassis de crooneries, dominé par un Aviation absolument magique. Ça valait la peine d’attendre. [En photos →]

5 | Band of Skulls – By Default
BMG – 27 mai

Band of Skulls, malgré des concerts incendiaires, n’avaient su jusque-là que singer les Black Keys et Black Rebel Motorycle Club, exécutant avec brio mais manquant d’âme dans leurs compos. Je m’attendais à voir continuer la série et, surprise, By Default est bon. Il est même très bon. Ce quatrième album est enfin celui de l’émancipation. Il était temps.

4 | Spring King – Tell Me If You Like to
Island – 10 juin

L’album pop de l’année, point. Spring King rejoint la cohorte des Caesars, Circa Waves, Bohicas, Chapo et autres, tous auteurs d’un album sorti de nulle part, joyeux de bout en bout, bourré de singles… et passés presque inaperçus. [En photos →]

3 | Kurt Vile – B’lieve I’m Goin Down…
Matador – 15 septembre 2015

Celui-ci est arrivé trop tard dans mon assiette pour être classé l’année dernière, mais a su me forcer la main pour figurer ici cette année. B’lieve I’m Goin Down… s’impose de lui-même grâce aux mélodies simplissimes, sans fioriture ni sans frime, qui le parsèment. Des morceaux très blues à l’air neutre, qui ne paient pas de mine mais d’une force sous-jacente incroyable. Impressionnant de simplicité. [En photos →]

2 | The Kills – Ash & Ice
Domino – 3 juin

Voilà maintenant quatorze ans que les Kills enchaînent les albums sans tache, restant dans le giron du concept original – une boîte à rythme, des guitares bitumeuses et quelques litres d’amour vache –. Il n’y a ici pas de surprise, au grand dam de beaucoup, mais force est de constater que, même si l’on sent un certain assagissement, l’ensemble est toujours aussi rauque, toujours aussi irrésistible et toujours aussi attachant. [En photos →]

1 | Kaleo – A/B
Elektra, 10 juin

Débarquant sans prévenir en début d’année avec leur No Good, tiré de la BO de la série Vinyl, Kaleo ont sorti là un monument de blues rock poli et immédiat, assez varié en rythmes et ambiances pour se glisser dans presque tous les moments de la vie quotidienne. Un album de vulgarisation – au sens étymologique du terme – musicale dans le genre de ce qu’ont livré Nirvana ou les Black Keys par le passé. La liste de ses tubes est longue : Glass House aux chœurs taillés pour les stades, Way Down We Go décharné, No Good marteleur… les Islandais en imposent dès leur premier-et-demi disque (un premier album, sorti il y a 3 ans, est à moitié repris dans celui-ci). Entre ça et la belle gueule de minet de leur chanteur Jökull Júlíusson, sorte de croisement entre Justin Bieber et George Ezra, Kaleo pourraient aller fort loin. [En photos →]

Accessits :

  1. Kings of LeonWALLS [En photo →]
  2. DMA’sHill’s End [En photos →]
  3. Jake BuggOn My One [En photos →]
  4. Richard AshcroftThese People
  5. Banks & SteelzAnything But Words [En photos →]
  6. Crystal FightersEverything Is My Family [En photos →]
  7. The Naked and FamousSimple Forms [En photos →]
  8. Bob MouldPatch the Sky
  9. The MenDevil Music
  10. The Dandy WarholsDistortland

2015 en 10 albums

      1. FIDLAR – Too
      2. Courtney Barnett – Sometimes I Sit and Think, and Sometimes I Just Sit
      3. Foals – What Went Down
      4. The Dead Weather – Dodge and Burn
      5. Eagles of Death Metal – Zipper Down
      6. Noel Gallagher’s High Flying Birds – Chasing Yesterday
      7. Best Coast – California Nights
      8. Chvrches – Every Open Eye
      9. The Maccabees – Marks to Prove It
      10. Father John Misty – I Love You, Honey Bear

2006 en 10 dišques

      1. The Raconteurs – Broken Boy Soldiers
      2. Damien Rice – 9
      3. Placebo – Meds
      4. Secret Machines – Ten Silver Drops
      5. Thom York – The Eraser
      6. Isobel Campbell & Mark Lanegan – Ballad of the Broken Seas
      7. Arctic Monkeys – Whatever People Think I Am, That’s What I’m Not
      8. Muse – Black Holes and Revelations
      9. Ben Kweller – Ben Kweller
      10. The Duke Spirit – Cuts Across the Land