Avi Buffalo + Boogers @ le Réservoir, Paris.

Avi Buffalo. Bande de quatre grands gamins de Long Beach, Californie, formée autour d’Avigdor Zahner-Isenberg ― qu’on surnommera Avi, comme le reste de la planète, pour s’éviter des tendinites de doigts à répétition ― mélangeant MGMT pour les chants en forme de chœurs, Arcade Fire pour les chœurs en forme de chants, trempant le tout dans une pop rêveuse par ses ambiances et dangereuse par son effarante facilité à te visser ses mélodies dans la tête à la première écoute. Et il y a plus derrière. Avi Buffalo, c’est une revisite des Beach Boys qui se serait chargé sur la route du retour de 40 autres influences, un peu comme ont pu le faire The Drums en fin d’année dernière. Avec le sourire en plus.

Car sur scène, on est surtout frappé par les regards complices que s’échange la troupe. Pour le reste, on voit surtout Avi aller des cordes de sa guitare aux boutons de son pédalier, bricolant le son comme un Bellamy excité mais sans qu’on entende la différence. Puisque le maquillage parfait est invisible, l’arrangement parfait ne s’entend peut-être pas. L’essentiel, c’est que tout ce qui sort d’Avi Buffalo le fait en douceur, même sur les moments les plus énervés et malgré la tiédeur du public, un peu clairesemé, dont l’essentiel est venu ici pour juger du combo sur pied. Pour une toute première, c’est réussi. Attendons la suite.

PS : Boogers en live, c’est très drôle à voir. Respect.

PS 2 : La logique veut que je mette un extrait en bande-son. M’étant pour ma part levé ce matin avec une curieuse et folle envie d’AC/DC, on fera dans la bande-son double pour contenter tout le monde. Enjouissez.

PS 3 : N’écoutez pas les deux morceaux en même temps. J’ai essayé et c’est moche.

 Avi BuffaloWhat’s in It for?

 AC/DCWhole Lotta Rosie (live)

Boogers

Avi Buffalo