The Black Keys @ la Cigale, Paris.

Bières perdues, cheveux gras à perte de vue. Au milieu le duo d’Akron, Ohio, sorte de White Stripes en moins bicolore et moins mammaire. Pendant une heure, Auerbach et Carney déroulent un blues bien bien roots qui suinte bon le garage ― enfin plutôt l’usine à pneus désaffectée, pour être précis, puisque c’est là-dedans qu’ils enregistrent ― à grands renforts de longs solos cradingues et d’infinies complaintes bluesy en slide. Franchement, à voir le style des gens, les vestouzes vintage des 2 gros sur scène et à entendre la musique qu’ils pondent avec leur matos de papy, on se sent en pleines 70’s quand on secoue la tête sur Your Touch ou que les premiers rangs pogottent gaiement pendant le Set You Free qui précède le rappel. Rappel un peu soporifique, sauvé in extremis par Have Love Will Travel, jouissif comme il faut. Un mec en montera même sur la scène pour faire la bise à Auerbach en guise de remerciement. Yeah1.

 The Black KeysYour Touch

PS : Alors que revoilà la famille courgette.

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1 Quand tu trouves pas de chute, rien de tel qu’un bon petit « yeah » bien placé pour dissimuler ton imperméabilité créative crasse. Yeah.