Nada Surf @ le Bataclan, Paris.

Popular | What Is Your Secret? | Happy Kid | Killian’s Red | Concrete Bed | 80 Windows | Inside of Love | Fruit Fly | Amateur | Blankest Year | In the Mirror | Always Love | There Is a Light That Nevers Goes Out (The Smith) | Do It Again | Paper Boats | The Way You Wear Your Head || Blizzard of ’77 | Stalemate / Love Will Tear Us Apart (Joy Division) | Imaginary Friends | Your Legs Grow | Blonde On Blonde | Hyperspace

On oubliera vite la première partie, Stars, pâle copie d’un Arcade Fire qui aurait troqué son talent contre une trompette. Tout juste auront-ils sauvé les meubles sur leur dernier titre et son final un peu dingue au violon virvoletant. Nada Surf, détendus et heureux d’être au Bataclan ― Matthew Caws n’est pas revenu ici depuis un concert des Pixies 15 ans auparavant ― prend tout le monde un peu à froid en expédiant d’entrée de jeu Popular, puis enchaîne les tubes pop devant une audience ravie : Happy Kid, Blankest Year, Concrete Bed… Les longueurs presque soporifiques d’80 Window, Paper Boats, Fruit Fly (traduit en simultané par Daniel Lorca) et Your Legs Grow sont rattrapées par des versions magistrales d’Always Love et The Way You Wear Your Head, sur lesquels le Bataclan pogotte sec en chantant. Le power-trio ajoute un rappel où culmine Imaginary Friends, agrémenté d’une reprise du Love Will Tear Us Apart de Joy Division au milieu de Stalemate et d’une comptine enfantine de chatons, sur lequel tout le monde miaule en chœur. La soirée se clôt sur un Hyperspace énergique bien accueilli, Lorca quitte la scène en remerciant le Bataclan pour l’honneur qu’il leur fait. De rien, allons, tout le plaisir est pour nous. Rendez-vous à Rock en Seine en août.