The Dresden Dolls @ le Nouveau Casino, Paris.

[Elle serait pas un poil sombre, en fait?]

Rarement eu aussi chaud dans un concert. Une soirée torride, Amanda Palmer et Brian Viglione se donnent à fond, perlant de sueur. Piano matraqué, batterie lapidée, un peu de guitare, le tout mis en scène dans un théâtre brechtien1 où l’on joue chaque morceau comme si c’était le dernier2. Deux reprises en français (Le port d’Amsterdam et Tous les garçons et les filles de mon âge), une autre « dédiée à la chaleur ambiante » (No One Knows), une première partie mémorable (Jason Webley, accordéoniste doté d’une voix taillée pour les pubs3 enfumés) qui fait tourner les gens 12 fois sur eux-mêmes en fixant leurs doigts tendus pour être saouls plus vite et là, la vie, tu te dis qu’elle est belle, et que ton T-shirt, ce soir, au moins, tu sais pourquoi il finit trempé4.

Dresden Dolls – Audio
Jason Webley – Audio

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1 J’ai rien inventé, ils se définissent eux-même comme ça.

2 Ou peut-être pour pouvoir s’extirper plus vite de la fournaise et aller boire des canons dehors, note.

3 Tain, ça fait super classe de mettre les mots étrangers en italique, quand même.

4 Et qu’avec la longueur de la phrase, ce matin, au moins, tu sais pourquoi ta gorge finit sèche.

 DovesBlack and White Town