On sky grave.

Devant la demande insistante de ce cher Monsieur Sexuellement Comblé, je me devais de pondre une note pleine de schémas aujourd’hui. Voilà donc le récit de ma soirée d’hier, une soirée palpitante, au cours de laquelle j’ai eu la chance d’assister à la projection d’une œuvre cinématographique qui fera date dans l’histoire du 7e art éternel : Les aventures du Capitaine Sky contre le Monde de Demain méchant.

En gros, le Capitaine Sky est chargé de sauver le monde en danger sous les yeux aimants de sa copine Polly


Fig.1 : Le Capitaine Sky, partant en croisade pour sauver le monde, sous les yeux aimants de sa copine Polly.

New York est envahie par des robots belliqueux qui marchent dans les rues (et pas sur les trottoirs, en bons robots belliqueux bien élevés qu’ils sont), et Polly en profite pour faire preuve de témérité en allant se balader entre leurs papattes mouvantes.


Fig.2 : chemin emprunté par Polly pour aller de l’épicerie à la pharmacie de la 6e avenue, mettant au passage le public en émoi.

Pendant ce temps, le meilleur pote du Capitaine Sky se fait enlever, mais fait preuve de présence d’esprit en collant grâce à son chewing-gum un bout de carte du monde avec le Tibet dessus, pour indiquer au Capitaine Sky où les robots l’emmènent. Aussitôt l’attaque terminée, Le Capitaine nous épatera avec sa merveilleuse faculté à retrouver par hasard des bouts de planisphères collés avec du chewing-gum dans de vastes hangars.


Fig.3 : Le Capitaine Sky à la recherche d’un bout de carte qu’il va trouver.

Ensuite, il se retrouve au Tibet (où il va d’une traite, sans faire le plein de son avion), où il doit casser la gueule de plein de robots pour empêcher une fusée de décoller et d’incinérer la terre au passage, à cause de son strato-réacteur.


Fig.4 : Comparaison de la taille du monde par rapport à celle de la fusée incriminée. Noter l’évident foutage de gueule dont fait preuve le scénario du film.

Et ça se termine bêtement, le Capitaine Sky et Polly déclenchant l’autodestruction de la fusée et s’échappant de justesse grâce à une capsule de secours (dont la présence est, bien entendu, normale dans une fusée aussi automatique qu’inhabitée). Puis ils rentrent à New York, se marient et font des enfants. On aurait pu s’attendre à une fin un peu moins téléphonée.


Fig.5 : Proposition de scène finale alternative, jouant sur les noms de protagonistes du film.

Le détail du film est ici.Voilà. À part ça je vais bien, tout ça.


Fig.6 : Je vais bien, tout ça.

 Flogging MollyWithin a Mile of Home