Comerica Tastefest, Day #1.

Une soiree sympa avec Cake, en forme. Ils ont paumé leurs bagages à l’aéroport, ils sont arrivés à l’arrache, et ils ont pas eu le temps de faire les balances. Résultat : le son est un peu pourri pendant 2-3 chansons.

Pour le reste c’est bien, c’est du Cake. Faut dire qu’à la difference du Rock City Fest de l’autre jour, Le Comerica Tastefest, c’est plutot une ambiance familiale, avec les hot-dogs, les ballons et les mecs déguisés en gobelets de coca. Les trois quarts du public sont assis, ça bouge assez peu.

Musicalement j’ai l’impression que Cake s’enlise. Ils donnent l’impression de se reposer sur leurs lauriers. On a eu deux nouvelles chansons, tirées d’un album à paraître le 5 octobre prochain, qui sonne comme du Cake, mais en plus pop, donc moins original.

Pour résumer c’était la deuxième fois que je les voyais et j’en suis pas ressorti enchanté comme la première fois.

Ah ouais, quand même : Y a eu le speech anti-Bush. Et ça c’était marrant. Parce que d’habitude, quand le mec sur scène y va de son speech anti-Bush, toute la foule suit. Mais là, comme je l’ai dit, on est au milieu d’une sortie familiale, et la réaction est tout de suite beaucoup plus mitigée, d’un coup.

Pis tiens, tant qu’on (re)parle de Bush :

En repartant, on croise un mec qui nous demande si on veut s’inscrire sur les listes électorales. « Oui mais non, gros, on est des étrangers », qu’on lui dit. Et j’en profite pour préciser que c’est une bonne chose qu’il veuille faire voter les gens parce que changer de président serait une bonne idee, je lui dis. Et là il me répond : « Certes, mon bon monsieur. Je ne puis toutefois pas m’engager dans un tel débat, ma fonction ci-présente me l’interdisant. Mais je peux peut-être vous donner mon avis en français », qu’il ajoute.

« Le Bush est un petit putain de merde. »

Je le garde comme phrase du jour.

 CakeShut the Fuck Up