Bastian Baker @ la Maroquinerie, Paris.

Oui, Bastian Baker.

Puisque c’est un artiste pour jeunes, on retrouve certains incontournables du concert d’artiste pour jeunes : filles qui campent devant la Maro la nuit précédente, fosse prête à mordre pour défendre sa place au pied de la scène [d’où les photos de loin], parents désœuvrés venus pour accompagner leur progéniture, cris enamourés et concert qui commence tôt. Rien de neuf depuis les Champignons qui Tuent, Station de Métro, Bonne Charlotte ou Ma Romance Chimique, en somme.

Sauf que.

Bastian Baker est malin, drôle, plein de franc-parler et d’auto-dérision. C’est pour ça que je suis là, d’ailleurs. À Paléo 2013, quand il avait lancé à la foule venue braver la pluie le dimanche, que « ceux qui sont restés chez eux, on les emmerde », ça m’avait intrigué. Je voulais voir ça de plus près. J’ai pas été déçu. Artiste pour jeune ? Oui, mais en mieux. Déjà, parce que le bonhomme est intelligent. Les parents attendent au fond, mais rigolent avec le reste de la salle. Le concert commence tôt, mais dure 2 h 15. Et musicalement, ça va. Certes pas ma tasse de thé, mais, franchement, ça va. C’est agréable, entraînant, on pense un peu à Damien Rice et beaucoup à Howie Day mais, surtout, on reste jusqu’au bout parce que l’ambiance est bonne et parce que le bonhomme est tellement content d’être là qu’il donne envie d’y rester. Respect. Chouette soirée. Content.