Beady Eye @ Casino de Paris, Paris.

Four Letter Word | Beatles and Stones | Millionaire | For Anyone | The Roller | Wind Up Dream | Bring the Light | Standing on the Edge of the Noise | Kill for a Dream | Three Ring Circus | Man of Misery | The Beat Goes on | The Morning Sun || Sons of the Stage (World of Twist)

Après la blague de la dernière fois, on s’est quand même longtemps demandé avant le début du show si le directeur du Casino de Paris n’allait pas monter sur scène pour annoncer qu’il était désolé mais qu’au cours d’une prise de sa propre tête dans les loges, Liam Gallagher s’était frappé à coups de guitare et que Beady Eye n’existait plus ou pire, qu’on avait enfin retrouvé Amy Vinouze dans une consigne de la gare du Nord et qu’elle venait nous interpréter ses plus grands succès. Mais non, pas de problème, ils ont joué et il a même fait des excuses pour avoir gâché ma seule chance de faire un jour des photos d’Oasis1.

Virer Noel a permis au reste du gang de laisser tomber les ballades pour revenir à des trucs plus musclés, c’est sûr, l’exécution est là, c’est clair, la salle est à fond, c’est impressionnant, toutefois quand je vois que mes trois titres préférés sur Different Gear, Still Speeding sont celui-qui-sonne-comme-Instant-Karma, celui-avec-le-même-refrain-que-Get-Back et celui-à-la-rythmique-repompée-sur-My-Generation, je préfère rester méfiant quand au potentiel créatif du groupe.

Mais bon, face à des Beatles tout morts, des Stones tout en plastique et des Whos tout mous, Oasis Beady Eye2 est aujourd’hui le meilleur groupe des années soixante à voir en live, hein. Qu’on ne vienne pas me dire le contraire.

Ou alors si, mais gentiment.

 Beady EyeCelui-avec-le-même-refrain-que-Get-Back

PS : La 3 et la 6, la 9 et la 15 sont presque les mêmes pour que vous voyiez à quel point ça reste immobile quand c’est au micro, un Liam Gallagher.

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1 Excuses que je n’accepterai JAMAIS, nom de bleu.

2 Ah tiens un lapsus de clavier, on va le laisser là ça fera joli.