The Wombats @ le Point Éphémère, Paris.

Kill the Director | Party in a Forest (Where’s Laura?) | Tokyo (Vampires and Wolves) | Patricia the Stripper | Techno Fan | Schumacher the Champagne | Here Comes the Anxiety | Backfire at the Disco | Jump into the Fog | Anti-D | Moving to New York | Let’s Dance to Joy Division

Un, deux, trois, four.

Ils montent sur scène avec la pression, les Wombats. Parce qu’on ne les a pas vus à Paris depuis le 16 septembre 20081, déjà, mais aussi parce que cette date est la première de la nouvelle tournée, avec tous ces nouveaux morceaux qu’ils n’ont pas encore joués en live. Heureusement, la salle est bien choisie : on doit être 300, 400 peut-être, loin de Liverpool et peut-être du NME, tous dévolus à la cause marsupiale, Français, Anglais, Allemands, et même des Norvégiens venus soutenir le bassiste Tord Øverland-Knudsen. Un tas de cochons d’Inde [l’expression est de Haggis cherchant à dire « cobaye » comme il peut] prêts à exploser dès qu’on entendra l’intro de Kill the Director, ce qui ne manque pas d’arriver. Grosse fête d’entrée de jeu. Les anciens morceaux seront tous accueillis sur le même ton, d’ailleurs. Au rayon nouveautés, le mortel Tokyo (Vampires and Wolves), dont tout le monde a eu le temps de s’imprégner, fait également l’unanimité. C’est pour les autres nouveaux titre que ça se complique. Le public reste dedans mais se relâche un peu, l’oreille tendue. Réception polie. Un Backfire at the Disco remet le feu. Haggis confie à la foule qu’il pense s’installer à Paris. J’ai vu Joel Madden de Good Charlotte faire ça aussi. À part que Joel Madden le disait dans toutes les villes de la tournée, même à Grand Rapids, et qu’il saluait la foule bruxelloise avec des « Guten Tag ! » quand il entrait en scène à l’Ancienne Belgique, Joel Madden. Haggis, lui, est sincère. De toutes façons il n’y a que chez Good Charlotte qu’on drague un public en lui racontant qu’on va venir vivre chez lui. Ou peut-être chez Justin Bieber. Chez les Wombats, on le drague avec des marsupiaux en peluche, des vidéos de kung fu débiles et surtout des morceaux qui défoncent, des enchaînements incendiaires Moving to New York / Let’s Dance to Joy Division qui laissent le Point Éphémère extatique. Quoiqu’interrogatif. Tokyo annonçait du beau, les autres nouveaux titres sont moins efficaces de prime abord, mais tout cela est encore bien neuf. le trio ne maîtrise pas encore ses nouvelles compos, il lui faut du temps. Bénéfice du doute, donc, accordé avec plaisir ; ça fera un prétexte pour aller squatter la Maroquinerie du 25 février. En attendant, on a de quoi se réchauffer cet hiver.

 The WombatsTokyo (Vampires and Wolves)

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1 Ceux qui suivent ce journal assidûment savent déjà que je n’y étais pas pour cause de vol AF 1673 Bristol-Paris.