The Wombats Proudly Present: A Guide to Love, Loss and Desperation

The Wombats

Naïve_44’23”_05/11

Qu’est-ce qui différencie les Wombats de la marée de groupe anglais qui frappent nos côtes tous les mois ? Leur état d’esprit, pour commencer. Si l’intro de l’album, ce Tales of Girls, Boys and Marsupials chanté en chœurs de garçons coiffeurs des années 50, est une entrée en matière plutôt candide, le reste est un long enchaînements de titres enjoués, taillés pour les dancefloors et voués à nous réchauffer l’hiver. À coups de Kill the Director, diatribe survoltée contre le réalisateur Richard Curtis (Love Actually), Let’s Dance to Joy Division (visant les fans de Joy Division qui, avec leur façon de danser, ont peut-être inventé la Tektonik) et Backfire at the Disco, les marsupiaux à gros culs tiennent là un album teinté de Clash et d’Arctic Monkeys et complètement barré, prêt à squatter les playlists de soirées rocks surchauffées. Difficile de dire si les Wombats iront loin, mais on peut déjà crier au brillant coup d’essai.