Razorlight @ l’Olympia, Paris.

 

In the Morning | Hold on | Golden Touch | Back to the Start | Dont’ Go Back to Dalston | Before I Fall to Pieces | LA Waltz | I Can’t Stop This Feeling I’ve Got | Pop Song 2006 | Somewhere Else | America | In the City || Fall, Fall, Fall | Vice | Stumble & Fall

Plus on avance, plus on entend America dans le poste, plus Johnny Borrell tripote des actrices connues et plus monte Razorlight. Au cœur d’une semaine française chargée, entre Canal, la Fête de la Musique d’NRJ et l’Europe 2 Campus Tour, l’Olympia qui accueille le combo ce soir-là est blindé depuis des lustres. Au milieu d’une scène en stores vénitiens qui affiche leur nom en lettres flashy, Razorlight convainquent un public acquis d’avance ; Dès In the Morning et Hold on, c’est du délire, La salle est bras en l’air, voix bien haut. Le public n’en a que pour Borrell. L’éclairagiste aussi. Le reste du groupe passe un bon tiers du concert dans le noir pendant que son frontman rutile. Le show est exactement comme il faut, avec ses chants en chœurs sur America, ses clappements de mains dans l’aube bleutée d’I Can’t Stop This Feeling I’ve Got et son interminable et jouissif In the City, débuté en solo par Borrell et terminé dans une vaste impro mortelle aux accents de Break on Through, chanteur juché sur une enceinte et public reprenant des « Oh, Oh » à l’unisson. En rappel, Borrel ajoute une version solitaire de Fall, Fall, Fall, suivie de Vice en groupe avant Stumble & Fall, qui clôt les débats avec la manière. Razorlight ira loin.