The Killers @ le Bataclan, Paris

Dans le Bataclan ça parle anglais partout, encore plus qu’à Hard Fi en mars dernier [et peut-être autant que pour Doherty lundi, d’ailleurs]. Les Killers étonnent : la brochette de poseurs gommeux imbus de leur personnes à laquelle je m’attendais est en fait un groupe souriant et manifestement heureux de jouer, à l’image de son leader, Brendan Flowers, qui passe tout le show à faire des allers-retours devant-de-scène-côté-de-scène-milieu-de-scène1 et en taper 5, 10, 20 avec les mains du premier rang, ou à présenter tous les jouets qu’on leur a offert en tournée pour leur porter bonheur [principalement Raymonde2 la Noire Colombe, de San Francisco, Timothée2 le mouton bariolé, du Chili, mais pas Yvette2 le squelette chouette3 qui trônait sur le piano, sûrement par manque de temps]. J’ai chaud, je sors un objectif complètement trempé du sac, les murs sont moites, les premiers rangs s’évanouissent mais ne s’en iraient pour rien au monde. Il faudra bien, pourtant, après un Outro chanté en chœur comme à la messe. Sortie du Bataclan, les épaules qui fument, des vendeurs de posters adaptés à la clientèle, criant des « 3 dollars ! 3 dollars Ze postère ! » au charter d’anglais qui décolle de la salle. Allez, couché.

 Jarvis le Cocker Farceur2Fat Children

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1 Mais quasiment jamais dans la seule fenêtre de 2° libre de tout micro, ce qui suce un max pour les photos.

2 Afin de protéger l’identité de la noire colombe, du mouton bariolé, du squelette chouette et du yorkshire farceur, leurs prénoms ont été modifiés.

3 Yvette le squelette chouette qui fera d’ailleurs sûrement l’objet d’une prochaine note, trop la joie.