Arctic Monkeys @ Lenoir’s on France Inter yeah baby yeah, Paris.

Être rock en 2006, c’est trouver que si Damon Albarn et Liam Gallagher s’étaient réconciliés, ils auraient sûrement engendré Alex Turner, tant celui-ci à la tronche de celui-là et surtout les postures de l’autre, c’est remonter la rue de Beauvilliers parce que le métro, c’est plus rock n’roll que le RER, c’est tomber nez-à-nez avec une grève de ligne pas indiquée dans les règles de l’art institutionnel sur les petites affichettes de la porte, c’est courir après le RER C parce que finalement, ça peut-être rock n’roll par défaut, c’est revenir à Maison de la Radio une demi-heure plus tard, c’est traverser les Tuileries sous la pluie, c’est aller poster des recommandés presque brésiliens et des devis bien parisiens à 23h30, le cachet de l’Hôtel des Postes faisant foi, c’est revenir tant bien que mal en ligne , c’est hésiter entre les 2 bandes-sons de la soirée, et c’est surtout opter pour la seconde, parce que la première a servi dans la note précédente et que chanter de la moitié de peau de mouton fermier devant un tournage nocturne, ça aussi, c’est rock n’roll, même en 2006.

[En revanche, se coucher dans la foulée à 28 ans et 26 minutes, c’est déjà beaucoup moins rock n’roll].

Bande-son : Artiste inconnu ― Titre Inconnu (live)