Oasis + The Stands @ l’Olympia, Paris.

Fuckin’ in the Bushes | Turn Up the Sun | Lyla | Bring It on Down | Morning Glory | Cigarettes & Alcohol | Stop Cryin’ Your Heart Out | Little by Little | The Importance of Being Idle | A Bell Will Ring | Live Forever | The Meaning of Soul | Mucky Fingers | Champagne Supernova | Rock & Roll Star || Songbird | Wonderwall | Don’t Look Back in Anger | My Generation (The Who)

Précédé par une prestation honnête de The Stands, mélange de rock 70s et de pop à la Blur derrière un chanteur aux faux airs de Dylan, Oasis met d’entrée de jeu une ambiance torride dans le public, conquis d’avance. Lyla arrive très tôt dans le set et déjà, ça saute. La soirée est une succession de hits imparables qui maintiennent l’excitation ambiante dans le rouge : la famille Gallagher laisse l’audience vociférante assurer seule les refrains de Morning Glory et de Champagne Supernova. Le reste des festivités n’est que sol qui tremble et mains en l’air, l’assemblée ne se calmant que pour les ballades Songbird, Little by Little et Stop Cryin’ Your Heart Out, ainsi que pour les 6 titres extraits de Don’t Believe the Truth, encore méconnus. Tous les albums y passent, sauf Be Here Now et Standing on the Shoulders of Giants, curieusement passés à la trappe. Le rappel est grandiose, avec Wonderwall, longtemps réclamé, Don’t Look Back in Anger, qui achève les réserves vocales du public et la reprise du My Generation des Whos, conclu par un final interminablement jouissif. Avec un éventail de tubes pareils et des fans aussi dévoués, quoiqu’on en pense, les quatre d’Oasis ont encore de beaux concerts devant eux.