Arcade Fire @ l’Élysée-Montmartre, Paris, 16 mai.

Wake Up | Neighborhood #2 (Laika) | No Cars Go | Haïti | My Heart Is an Apple | I’m Sleeping in a Submarine | Crown of Love | Neighborhood #1 (Tunnels) | Une année sans lumière | Neighborhood #3 (Power Out) | Rebellion (Lies) || Brazil (Bob Russell) | In the Backseat

En remerciant l’audience d’être venue aussi nombreuse ce soir – le concert est complet depuis 3 mois – Win Butler (chant) ajoute qu’Arcade Fire ne la considère pas comme acquise pour autant. Au vu de la prestation fournie, la précision est inutile. D’un bout à l’autre du set, la troupe mouille le maillot, virevolte d’un instrument à l’autre et bloque tous les potards à 11. L’Élysée est pris à la gorge par des interprétations époustouflantes de Wake Up, Neighborhood #2 (Laïka) et Neighbourhood #1 (Tunnels). Arcade Fire se serre les coudes dans un seul but : transmettre l’intégralité de son énergie scénique à son public. Et au vu de la bougeotte qui gagne la salle, le pari est gagné. Le groupe enchaîne Neighbourhood #3 (Power Out) et Rebellion (Lies) dans une ambiance dingue. Il sort de scène, revient pour un rappel introduit par une reprise du Brazil de Sinatra et conclue les festivités comme son album, dans un In the Backseat prenant, à la fin duquel Régine Chassagne, en pleine crise d’exaltation mystique, s’écroule. Arcade Fire sort alors de scène pour parader dans la foule jusqu’à la régie, avant de retourner en loge pour revenir 5 minutes plus tard et signer des autographes pendant un quart d’heure. 3 h plus tard, on en dansait encore dans les rues de Paris.

"And in the morning I’m out of my head,
I wish I was sleeping in your hospital bed.
Give me some time to get on your mind.
La la la la la."
1

_____

1 Je chante du Ben Kweller dans une note sur Arcade Fire si je veux.

 Ben KwellerHospital Bed