Farenheit 9/11.

J’avoue, j’ai aimé. L’ensemble de la salle aussi, d’ailleurs. Bien sûr, la plupart de ceux qui étaient là ce soir étaient déjà des opposants au régime Bush avant de voir le film. Mais ce que Michael Moore apporte, là, ce sont des arguments pour les duels verbaux que vont bientôt se livrer les gens. À table, à la machine à café et dans les bars, ça va jaser sec. Maintenant, on sait pourquoi Bush et ses potes sont pas très recommandables. Suffit de regarder cette mère en train de pleurer devant la Maison Blanche un fils qu’elle ne reverra jamais. Le mec avait mis sa vie au service de la liberté, il l’a finalement donnée pour permettre à une bande d’encostardés de se faire du pognon. Ça calme.

 Neil YoungRockin’ in the Free World